[Federico Lorenc nos pide circular el siguiente llamado a contribuciones para un número especial titulado ‘Genèse des futurs économiques’ en Revue Française de Socio-Economie]
La maîtrise du temps, autant que son accélération, figure parmi les caractéristiques de la modernité. Elle renvoie au processus de rationalisation des activités humaines, bien connu des sociologues, notamment depuis les travaux de Max Weber. Agir rationnellement dans le présent, c’est élargir le contour des temporalités de l’action et anticiper les conséquences possibles de ses actes dans différentes représentations de l’avenir. Cette volonté de maîtrise et de contrôle contribue à désacraliser le futur. Désormais, et même si bien sûr les deux cohabitent, les prédictions eschatologiques se trouvent en effet largement contestées et noyées par et dans les prévisions scientifiques, raisonnées et calculées, qui alimentent un marché du futur. Alors que les premières acceptent un découplage net entre présent et avenir, les secondes reposent justement sinon sur une linéarité du temps du moins sur un couplage logique entre plusieurs séquences temporelles. Continue reading